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Le début de l'aventure ... pour lui et pour vous (Partie I)



Le trajet :

Si l'éleveur a été consciencieux, le chiot connait déjà la voiture. Toutefois, il ne connait pas la vôtre, les odeurs, le bruit... il risque donc d'être malade, ou pire... d'être malade sur les sièges en cuir tout neufs ou sur le pantalon à-nettoyer-à-sec de votre compagne! Quelle que soit la circonstance donc, il vaut mieux prévoir de protéger le véhicule et ses occupants des éventuels accidents de parcours, d'autant plus si la route est longue.

Le chiot étant soumis à un stress important, il ne serait pas étonnant qu'il se retienne moins facilement, ou qu'il halète sans discontinuer, ce qui risque de le déshydrater assez rapidement. Une gamelle, une bouteille d'eau et des arrêts fréquents sont donc aussi nécessaires. En cas de sortie, il est primordial d'avoir aussi une laisse et un collier adapté à la taille du chiot. Il ne vous connait pas encore, et risque de ne pas répondre au rappel s'il panique au bord de la route.

Si le chien est particulièrement stressé, ou si le trajet doit être très long, il peut être utile d'avoir des élixirs floraux de Bach (disponibles en para pharmacie ou magasins bio), le « rescue remedy » étant très efficace contre de tels états, autant chez le chien que chez les humains d'ailleurs. Diluer quatre gouttes dans un litre d'eau (en bouteille par exemple...) et en donner à boire au chien pendant le trajet, voire même les premiers jours (je recommande fortement cette méthode si le chiot à été élevé en chenil...). Ce n'est pas un médicament psychotrope, et il n'a aucun effet secondaire nocif (pour le chien ou pour vous, même si la dose serait plus importante pour un homme), il n'entraine pas de somnolence ou d'état de conscience modifié. Il rend juste... plus zen.

Le transport des animaux est soumis, en principe, à une législation plus ou moins stricte. Le chien devrait être attaché , dans une caisse de transport, ou séparé des autres occupants par une grille de protection, protégeant l'animal et les humains d'éventuelles causes d'accidents (le chiot étant léger, il se transforme facilement en projectile mortel en cas de carambolage...). Pourtant, je dirais que la façon la plus rassurante pour le chiot serait d'être tenu sur les genoux de quelqu'un, qui lui parlerait et le caresserait tout le long du trajet... vu la bouille du petit bout de chou, cela m'étonnerait que les propriétaires aient à souffrir de contraventions éventuelles de la part des forces de l'ordre pour le premier trajet, mais il est bon de prendre ses dispositions pour l'avenir.

 

 

Le "coin" du chiot :

Il est important que le chiot ait un endroit où il se sente rassuré tout en lui laissant la possibilité de voir les allées et venues de sa nouvelle famille. Un panier (plutôt en plastique au début, facile à nettoyer et difficile à ronger) avec des serviettes ou des couvertures au fond feront très bien l'affaire.

Les premières heures, le laisser 'renifler' sa nouvelle maison et se familiariser avec les lieux. Ne le manipulez pas trop le premier jour, laissez lui le temps de s'adapter. S'il vient à vous spontanément, félicitez le et caressez le. Il aura besoin de beaucoup d'affection, mais il est important de le laisser venir à vous, sans le brusquer.

Tendez lui la main pour qu'il la renifle (en dessous du niveau de ses yeux, c'est moins menaçant. S'accroupir l'encourage à venir vers vous). Une fois le premier contact établi, la relation de confiance pourra se créer.

Un chien, et particulièrement un chiot, ne devra pas être réveillé, et encore moins surpris pendant son sommeil. Il pourrait réagir en se retournant, voire même en mordant, sous la surprise. De plus, comme les bébés humains, il a besoin de son sommeil pour grandir.


Alimentation :

Une transition en douceur est préférable. Bien penser à demander quelle alimentation était distribuée sur le lieu d'élevage.

3 repas par jour sont nécessaires au chiot jusqu'à l'âge de 6 mois (au moins), puis ensuite deux (même à l'âge adulte, je recommande de rester à deux repas si possible, bien que, le shetland étant un chien de petite taille, il peut tout à fait s'accommoder d'un seul repas par jour à partir de l'âge de un an). Il est recommandé de conserver la même alimentation 'junior' jusqu'à au moins l'âge de 8/10 mois.

Le chiot doit avoir à sa disposition de l'eau propre et fraiche à volonté.

Le repas du chien est un moment sacré. Que ce soit avant ou après vous, ne jamais déranger un chien qui mange . Après tout, vous n'apprécieriez pas que quelqu'un mette sa main dans votre assiette pendant que vous mangez, il en est de même pour le chien. Vouloir tester « s'il vous laisserait faire » revient à dire que vous voulez tout contrôler dans la vie de votre petit compagnon. C'est une façon de voir, mais je ne peux être en accord avec celle-ci. Vous souhaitez probablement vivre une relation équilibrée, basée sur la confiance, avec votre boule de poils. Le déranger pendant ses heures de repas n'est ni primordial, ni nécessaire.

Beaucoup de morsures sont occasionnées dans ces circonstances. Le chien défend sa subsistance, c'est une réaction naturelle et normale. Non seulement le « gronder » s'il à cette réaction serait injuste (après tout, c'est vous même qui l'avez provoqué...), mais en plus vous risquez de rentrer dans ce que j'appellerai un « cycle infernal »: votre désir d'omnipotence sur votre chien (qui reste un être vivant) va le « mécaniser », et vous risquez de rendre automatique des réactions tout à fait indésirables.

Par contre, bien sûr, sachez vous faire respecter quand le chien lorgne une nourriture qui ne lui est pas destinée. Un 'non' ferme est toujours la réponse la plus rapide et la plus efficace dans ce cas.

 



A suivre ...

Christine COL